« Les adultes plus âgés apprécient davantage l’existence lorsqu’ils sont sexuellement actifs » !

Une enquête réalisée par des chercheurs britanniques souligne l’importance de la sexualité chez les plus de 60 ans.

Un article de P.E. François dans « Pourquoi Docteur » le 6/9/2021 explique que les séniors aiment toujours le sexe, et c’est une bonne nouvelle !

Une enquête menée par des chercheurs de l’University College de Londres (et rapportée par la revue Thé Conversation et 20Minutes) montre que 85% des hommes âgés de 60 à 69 ans sont toujours sexuellement actifs, et 60% pour la tranche d’âge 70-79 ans. 

En ce qui concerne les femmes, la revue cite des études américaines montrant des niveaux d’activité sexuelle comparable à ceux issus de l’enquête « masculine » britannique.

Des bienfaits sur la santé physique et mentale

Les auteurs de l’article publié dans The Conversation (*) évoquent des travaux récents qui montrent les bienfaits d’une vie sexuelle active sur la santé physique et mentale des seniors. « Nous nous sommes intéressés à la vie sexuelle de 2 577 hommes et de 3 195 femmes âgés de 50 ans et plus et nous avons découvert que les femmes et les hommes qui signalaient une diminution de la fréquence de leurs rapports sexuels se déclaraient en moins bonne santé, les hommes étant davantage touchés par le cancer ou les maladies coronariennes« , soulignent-ils.

Les mêmes travaux ont montré que « les adultes plus âgés apprécient davantage l’existence lorsqu’ils sont sexuellement actifs« . Un constat qui s’appuie sur une réalité : les pratiques sexuelles sont source de bien-être, notamment grâce à la production d’endorphines qui régulent l’humeur et favorisent l’activation du système immunitaire.

« Nos travaux montrent que les séniors ne sont pas exempts de désir sexuel et qu’il pourrait être intéressant de mettre en avant l’intérêt de garder une vie sexuelle active« , soulignent les auteurs de l’article en épinglant des médecins qui, selon eux, « lorsqu’il s’agit d’aborder ces questions, préfèrent la politique de l’autruche et évitent le sujet« .

(*) Lee Smith, maître de conférence en activité physique et santé publique; Daragh McDermott, directeur de l’Ecole de psychologie et sciences du sport; Sarah Jackson, chercheuse en psychologie à l’University College de Londres